Plus qu’un voyage, l’expatriation : bien se préparer

Un projet d’expatriation n’est pas anodin, et demande un certain de degré d’organisation et de préparation avant de se lancer. En effet, cela signifie chambouler non seulement sa vie professionnelle, mais aussi tous les autres aspects de sa vie personnelle.

Qu’importe la raison de votre expatriation (études, travail, changement de vie, etc), voici quelques conseils pour effectuer ce changement dans les meilleures conditions possibles.

Santé

Le système de santé n’est pas le même d’un pays à l’autre. En Europe, la CEAM (Carte Européenne d’Assurance Maladie) vous permet durant deux ans de continuer de bénéficier du régime français.

Dans les autres pays étrangers, c’est la Caisse des Français à l’Étranger (CFE) qui prend le relais si vous décidez d’y cotiser.

Pensez également à assurer vos arrières en faisant appel à des acteurs spécialisés comme l’assurance tech spécialiste de l’expatriation : Nils Expat (qui propose des produits pour tout type d’expatriation).

Vaccins et situation sanitaire

Il est bien sûr impératif pour votre santé de réaliser tous les vaccins nécessaires avant votre départ.

Voici quelques-uns des vaccins le plus souvent demandés et/ou recommandés dans le cadre d’un long séjour/d’une expatriation :

• DTP (diphtérie, tétanos et poliomyélite)
• ROR (rougeole, oreillons et rubéole)
• Hépatite A, hépatite B, etc
• Fièvre jaune (notamment en Asie)
• Rage
• Etc.

Formalité d’entrée et de résidence

Il est tout d’abord essentiel de se pencher sur l’aspect administratif, ainsi que les diverses formalités qui accompagnent une expatriation.

Renseignez-vous en premier lieu sur les conditions d’entrée et d’accueil des ressortissants étrangers dans votre pays de destination. Ces règles ne sont pas les mêmes dans tous les pays, et les visas ne sont pas tous accordés de la même manière.

Si votre destination est un pays faisant partie de l’Union Européenne, il vous sera possible d’y résider durant 90 jours sans autre document que votre carte d’identité. Au-delà de ces trois mois en revanche, il vous sera demandé d’avoir un emploi.

À noter qu’au bout de cinq années consécutives de séjour dans un pays de l’Union Européenne vous offre un droit de séjour permanent.

Permis de conduire

Votre permis de conduire français n’est pas valable partout à l’étranger ! Pensez à effectuer une demande de permis international. En effet, si au sein de l’Union Européenne votre titre est reconnu, le permis international vous permettra de justifier votre titre avec une traduction officielle.

Attention toutefois, dans certains pays, aucun accord de réciprocité n’a été contracté. Vous risquez alors de devoir repasser l’examen sur place, afin d’obtenir un permis valide.

Contacter le consulat français

Il est également essentiel de se faire connaître auprès du consulat. Cela n’est pas obligatoire, mais facilite les démarches dans le cas d’un rapatriement ou d’un besoin de protection de la part du consulat.

Organiser son déménagement

Lors de votre déménagement, pensez à déclarer ce dernier aux douanes si votre nouveau pays de résidence ne fait pas partie de l’Union Européenne. Fournissez aux douanes une liste des objets qui vont transiter, ainsi qu’une indication de leur valeur. Il vous faudra également apporter un document attestant de votre nouvelle adresse.

Vous connaissez désormais les principaux points à vérifier et sur lesquels vous préparer avant de vous lancer dans cette grande aventure. Comme nous le mentionnions quelques lignes plus haut, une expatriation n’est jamais un acte anodin, puisqu’il change complètement toute une vie (voire plusieurs si vos proches vous accompagnent). Une bonne préparation et les bons réflexes permettent d’effectuer cette transition le plus en douceur possible.